Le e-commerce en France

Le e-commerce en France

Le e-commerce en 2018 c’est quoi ? C’est un total de 90 milliards d’euros dépensés juste par les Français selon la FEVAD. C’est un milieu en constante croissance et évolution notamment avec la percée des ventes sur mobile et des marketplaces. La preuve, on prévoit le dépassement des 100 milliards d’euros pour 2019 et ce n’est que le début. Le e-commerce ne va cesser de se développer en France. C’est 37,5 millions de français qui achètent en ligne soit 85,5 % des internautes et ce nombre est en augmentation. En effet, depuis 2010, le nombre de cyber-acheteurs a augmenté de 10 millions.

Nous vous proposons donc en premier lieu un récapitulatif des chiffres les plus importants concernant le e-commerce en France pour 2018 puis l’avènement d’une nouvelle ère pour le e-commerce.

Les Données 2018 du e-commerce

Ventes en hausse

Comme dit précédemment, c’est au total 92,6 milliards d’euros dépensés sur internet l’année dernière. Cela représente une augmentation des ventes de 13,4 % bien qu’avec le contexte social, il y a eu un ralentissement pour le mois de décembre malgré l’énorme coup de pouce du Black Friday. En effet, le mois de décembre a eu une hausse de 8 % contre 16 % pour le mois d’octobre et 14 % pour le mois de novembre. Ce ralentissement a eu un impact sur le chiffre d’affaire annuel du e-commerce qui est estimé à 0,7 point de croissance soit l’équivalent d’environ 600 millions d’euros. On peut donc facilement se dire qu’en 2019, le cap des 100 milliard d’euros sera dépassé.

1,5 milliard de transactions

1,5 milliard, c’est le nombre total de transactions réalisées en 2018. La seule baisse que rencontre le e-commerce, c’est le montant des paniers moyens mais celui-ci baisse en faveur d’une hausse des fréquences d’achat. Le panier moyen a diminué de 5€ au cours de l’année pour avoisiner les 60€ et on s’attend à ce qu’il s’approche des 50€ dans les années futures. Cela s’explique par les habitudes de consommation des utilisateurs qui ont évoluées, elles concernent de plus en plus des produits du quotidien. Cette baisse amorcée depuis 2012 est compensée par l’augmentation de la fréquence d’achat qui a enregistré une augmentation de 20,7 % rapport à 2017. L’achat en ligne devient donc quelque chose de commun, ce qui se traduit par une certaine démocratisation. En effet, maintenant, avec le développement d’internet (90 % de la population française a accès au moins au débit minimal soit 3 Mbits par seconde), il devient de plus en plus facile et commun d’acheter sur internet. Le commerce en ligne se développe afin qu’un maximum de personnes puissent en bénéficier. Par exemple, la vente en ligne du commerce alimentaire qui représente 5,6 % du e-commerce s’est développée avec son système de drive et de livraison à domicile.

85,5 % des internautes français achètent en ligne avec une moyenne de 39 achats par an pour un budget annuel de 2200€. On estime que la moitié de la population mondiale qui utilise internet devrait acheter en ligne en 2019.

Les sites d’e-commerce

En 2018, on a pu voir une augmentation dans la création de sites marchands de 12,6 % ce qui équivaut à environ 21 800 sites supplémentaires. Pour rappel, il y a près de 200 000 sites marchands actifs.

Globalement les sites de vente de produits BtoC du Panel iCE 100 (indice qui permet de mesurer la croissance des sites leaders, à périmètre constant) ont vu leurs ventes progresser de 7 % en 2018. Cela reste néanmoins inférieur à celles vécues en 2017 (-1,6 point) mais qui s’inscrit dans un recul de la consommation des ménages plus marqué (-1,36 % en 2018 et -0,8 % en 2017) conclut la FEVAD. On remarque toutefois que l’impact à la baisse engendré par le contexte social semble avoir été plus modéré sur les sites leaders d’e-commerce.

Les sites de ventes en lignes de voyage-tourisme ont réussi à conserver leur croissance au 4e trimestre même s’ils ont fait face à un léger ralentissement comme tous les autres sites d’e-commerce au mois de décembre. Depuis 2 ans, ils affichent une progression soutenue (+9 % en 2018) dans un contexte de bonne tenue des ventes pour l’ensemble des agences de voyage « on » et « offline » (réservation +7 % en 2018 après 8,5 % en 2017) rappelle la FEVAD.

Les ventes en BtoB maintiennent une forte croissance avec une progression de 17,8 % en 2018.

Le milieu des sites d’e-commerce reste en augmentation en cette année 2018 ce qui implique une concurrence de plus en plus accrue.

Une nouvelle ère pour le e-commerce


Image d'un téléphone sur un site d'e-commerce

Le m-commerce en progression

L’indice iCM, qui mesure les ventes du m-commerce (smartphones et tablettes, sites mobiles et applications hors téléchargements d’application et hors ventes sur les places de marchés) progresse de 22% en un an après une très forte évolution en 2017 (+38%). Les ventes sur mobile franchissent ainsi un nouveau cap avec 35% du volume d’affaires des sites du Panel iCM réalisé sur les terminaux mobiles soit +5 points en un an.

Concrètement, le m-commerce prend de plus en plus d’ampleur. Cela correspond à 22 milliards d’euros soit près d’un quart des 92,6 milliards d’euros du chiffre d’affaires total de l’e-commerce. L‘édition du baromètre CSA pour la FEVAD montre que la croissance enregistrée lors de la précédente édition ne s’arrête pas. 39 % des cyber-acheteurs achètent en ligne depuis leur smartphone, un score en hausse de 7 points depuis 2018 et 15 points depuis 2017. On peut supposer que cette tendance continuera sa lancée avec la nouvelle génération. En effet, la progression d’achat sur mobile est particulièrement forte chez les jeunes (56 % des moins de 35 ans achètent en ligne depuis leur smartphone). De plus, l’augmentation du m-commerce est dû à la facilité d’accès aux smartphones qui depuis quelques années, ont vu leur prix diminuer. Le m-commerce est destiné à prendre une place importante dans les ventes en ligne. La forte croissance des achats sur mobile amène de nouveaux défis particulièrement sur la sécurité des données personnelles des acheteurs et la sécurité des paiements en ligne.

A partir de quels équipements achetez-vous sur internet ?

Source : Source : étude sur les perspectives de l’e-commerce du CSA pour la Fevad, janvier 2019

La marketplace

La marketplace c’est une plateforme où se réunissent des particuliers ou des professionnels en tant qu’acheteurs ou vendeurs. La plus connue étant Amazon. La marketplace s’est répandue au cours des dernières années. Facebook a créé sa propre plateforme en 2017, Uber se répand de plus en plus en France, Cdiscount et la Fnac ont à eux deux un total 29 millions de visites par mois. Autant vous dire que ce n’est pas près de s’arrêter surtout quand nous voyons que les sites leaders d’e-commerce sont généralement ces sites-là. Si vous regardez les produits culturels, ce sont les sites d’Amazon, la Fnac et Rakuten qui sont en tête. Pour les produits électroniques et électroménager ce sont toujours Amazon, Cdiscount et la Fnac. Même si cela dépend des produits ou services, ce sont généralement les marketplaces qui sont en tête.

L’indice iPM, destiné à mesurer le volume des ventes réalisées sur les places de marché (ventes réalisées par les marchands hébergés sur les places de marché de l’iCE) a maintenu en 2018 son rythme de progression à hauteur de l’année 2017 avec +16 %. Ces ventes pèsent une part de plus importante sur l’activité des sites : elles représentent 30 % du volume d’affaire total des sites participant à l’iPM (vs 27 % en 2017).

Prévision pour le e-commerce en 2019

Comme l’avait prévu la FEVAD, la barre des 90 milliards d’euros a été franchie et maintenant, ils estiment que la barre symbolique des 100 milliards d’euros est vouée a être en franchie pour 2019 ce qui serait un nouveau record pour la France.

Mais ce n’est pas tout, on estime que le m-commerce continuera d’augmenter pour un jour dépasser l’achat sur PC dû aux différents usages qui facilitent l’achat que ce soit en magasin physique ou online comme la possibilité de faire des recherches avant l’achat, de suivre ses achats, localiser des magasins. Mais cela signifie aussi une amélioration des méthodes de sécurisation des paiements.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

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