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Le RGPD – Règlement général sur la protection de la data

Qu’est-ce que le RGPD ?

  Le RGPD est le Règlement Général sur la Protection des Données (data) qui a pour objectif de venir modifier les mécanismes de conservation et de gestion des données pour les organisations. Elle entrera en vigueur dès le 25 mai 2018. Cependant, tout le monde ne sera pas concerné par cette nouvelle réglementation. En effet, celle-ci concernera, dans un premier temps, tous les pays de l’Union Européenne. Les sociétés établies à l’étranger qui ciblent des résidents de l’UE par profilage, ou qui proposent des biens et services à ces derniers, seront également concernées. Mais en quoi consiste-t-elle réellement ? Quelles en sont les principales obligations ?  

Les principales obligations du RGPD

  À la suite de la mise en vigueur du RGPD, les entreprises vont se retrouver face à quelques obligations. La première étant de tenir un registre de traitements, qui va remplacer la déclaration à la CNIL. La tenue de ce registre permettra de devenir responsable et garant du respect de la vie privée. Il y figurera les mêmes informations que dans une déclaration. Qu’est-ce que cela signifie réellement ? Les entreprises devront désormais démontrer par elles-mêmes qu’elles sont bien en conformité. Ensuite, la notion du respect de la vie privée devra être prise en compte dès la conception du produit ou du service. Tous les systèmes d’information devront être sécurisé à un niveau plus élevé afin de protéger les informations de l’utilisateur. Pour finir, le règlement stipule que chaque organisation devra nommer un délégué à la protection des données pour assurer la bonne mise en place et le suivi du RGPD. Les autorités de contrôle laisseront 2 ans aux entreprises pour s’y conformer.  

Quels seront les principaux changements au niveau humain et digital ?

 
Les changements humains
Côté humain, le RGPD va venir renforcer la protection des consommateurs et de leurs données. Ils resteront les uniques propriétaires et pourront exercer tous les droits dessus. Il stipule également pour le consommateur les points suivants :
  • Consentement : tout traitement de ses données doit faire l’objet d’une autorisation explicit,
  • Respect de la vie privée : tout traitement susceptible d’entrainer des risques élevés sur la vie privée devra faire l’objet d’une étude d’impact,
  • Transparence : l’individu a le droit de savoir à quoi vont servir ses données,
  • Profilage ou le droit de ne pas faire l'objet d'une décision fondée exclusivement sur un traitement automatisé,
  • Possibilité de désabonnement à tout moment,
  • Droit à l’oubli : le consommateur peut réclamer la suppression de ses données sur simple demande
  • Les contacts inactifs depuis plus de 3 ans devront être retirés des traitements,
  • Droit à la portabilité : les données d’un individu doivent être exportables directement par lui-même.
  Le caractère personnel des données va également être complétement redéfini afin d’assurer une meilleure sécurité. S’ajoutera à l’adresse mail, le numéro de téléphone, l’intitulé de poste et l’adresse postale de l’entreprise :
  • Les données de localisation (Adresse IP, Données GPS)
  • Les cookies
  • L’identifiant
  • Les éléments correspondants à l’identité physique, psychique, génétique ou économique
 
Le changement au niveau digital
Comme expliqué plus, haut, la protection du respect de la vie privée devra être pris en compte dès la conception du produit ou du service. Pour cela, les individus devront effectuer une action délibérée d’inscription appelée « opt-in » qui permettra de donner l’autorisation aux entreprises de pouvoir traiter leurs données personnelles. Cela signifie que le profilage restera autorisé, uniquement à des fins marketings et à condition que la personne en soit informée. Elle sera libre de pouvoir s’y opposer. A noter également, la pseudonymisation des données qui consistera à séparer les données à caractère personnel qui sont normalement rattachées à une personne.

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Comprendre l’UX design en 4 points

Depuis quelques années, le consommateur est devenu le centre de toutes stratégies d’entreprise. La révolution digitale a levé le voile sur ses envies et ses besoins, et internet est devenu une plateforme d’échange mondiale ainsi que la vitrine principale des marques. Chaque site internet est à l’image de sa marque et se doit d’être soigné car cette interface est le lieu d’interaction entre le prospect et l’entreprise. C’est là qu’intervient la science de l’UX design (User eXperience). Que l’interface soit sur mobile, ordinateur, tablette ou objet connecté, l’UX Design est le domaine d’expertise des lieux d’interaction entre l’homme et la machine (IHM). Un design qui va faire en sorte que l’utilisation réponde aux critères de l’ergonomie web : utile, fonctionnel et agréable.  

1. L’utilisateur au cœur du design
Dans « User experience » on ne parle pas d’expérience client mais bien d’expérience utilisateur, autrement dit tout ce que vit l’utilisateur sur une interface digitale (sensations, émotions, compréhension, etc.). Le design se créé et résout des problèmes en prenant en compte ses réactions via des tests utilisateurs afin de mettre en place une utilisation optimale. Cette démarche empathique est l’essence même de son existence, c’est toute la vision du design UX : centrée sur l’utilisateur et non sur le produit.
« Les entreprises doivent s’intéresser à l’utilisateur et non au consommateur. Elles doivent intégrer le design à leur stratégie pour transformer les besoins en fonctionnalités » Iñaki Amate – Directeur du groupe Fjord
La méthodologie du design UX, c’est l’anticipation des besoins rationnels des utilisateurs et leur application visuelle afin d’éviter toutes frustrations.  
2. Les enjeux de l’UX Design pour une entreprise
L’UX est déterminante pour la relation entre l’entreprise et l’utilisateur puisqu’elle va instaurer directement une confiance entre les deux et par conséquent influencer le comportement d’achat du consommateur, la manière dont il perçoit les produits ou services et l’engagement qu’il prendra après la visite du site ou l’achat des produits. Sera-t-il assez satisfait ? Au point de devenir fidèle ? L’entreprise a beaucoup à perdre si l’expérience ne se passe pas bien : 89% des utilisateurs mettent fin à tous rapports avec une marque après une mauvaise expérience utilisateur contre 49% qui serait prêts à recommander une bonne expérience à leur entourage (User Experience Revolution, Paul Boag). Les répercussions sont presque deux fois plus importantes si l’expérience se passe mal. Un design réfléchi facilite le passage de l’utilisateur sur une interface et améliore significativement le taux de conversion au moment de l’achat. Chaque détail est revu et corrigé pour s’articuler autour des besoins de l’utilisateur et faire chuter le taux d’abandon au moment de l’achat (76% en moyenne). Certaines entreprises sont depuis quelques années armées d’UX designers afin d’améliorer au mieux leur expérience utilisateur. Elles ont raison de mener cette bataille qui leur fait gagner de plus en plus de clients car, d’après une étude de Qubit (entreprise spécialisée dans la personnalisation en temps réel), on sait que 81% des cyberacheteurs sont prêts à abandonner leurs sites préférés pour d’autres qui offrent une expérience plus agréable et personnalisée. Voilà une bonne raison d’étendre votre veille concurrentielle ! Cette branche du design ne concerne évidemment pas que les sites de e-commerce. Cyberacheteur ou non, un utilisateur sera plus à même de faire confiance et dire du bien d’une marque si l’expérience qu’il vit sur ses interfaces est utile, fonctionnel et agréable. Un utilisateur satisfait soigne la réputation d’une marque.  
3. Les règles d’or de l’UX design
L’ergonomie est le maitre mot de l’UX design. Une interface visuellement organisée et structurée couplée à une architecture informative logique et cohérente font parties des conventions de l’ergonomie web s’appuyant sur quatre piliers (les 4 C – The Four C’s) :
  • Clear (clair) : l’utilisateur a besoin de savoir où il est et de trouver ce qu’il cherche facilement.
  • Concise (concis) : rassembler les informations de la manière la plus efficace possible.
  • Clever (intelligent) : éviter le plus possible à l’utilisateur de réfléchir.
  • Cooperative (coopératif) : l’aider dans son parcours en fournissant au besoin des définitions, des aides au remplissage de formulaire, etc.
Le respect de ces règles permet à l’utilisateur d’explorer une interface sans efforts ni (mauvaises) surprises.  
4. Un design réfléchi pour un contenu accessible
Attention, à ne pas faire l’erreur trop souvent commise d’oublier la partie « accessibilité ». Il faut pouvoir adapter son interface aux personnes en situation de déficience. Cela inclus les personnes handicapées mais pas que, on y compte aussi les personnes âgées, celles vivant dans une région ou la couverture réseau est moins bonne ou encore certaines communautés plus ou moins minoritaires souvent mises à l’écart comme par exemple les homosexuels. On appelle cette branche de l’UX design « l’inclusive design ». Il s’agit d’utiliser son empathie et ainsi prendre en compte les personnes telles qu’elles sont et non comme on les imagine. C’est le cœur de la discipline. Quelques exemples de grandes marques qui s’efforcent à se rendre accessible :
  • Facebook a développé sa propre application dans une version « Lite » permettant son utilisation dans les régions couvertes seulement par la 2G.
  • Apple a étendu sa gamme d’émojis en ajoutant toutes les couleurs de peaux et des familles homoparentales et a également depuis quelques années intégré le VoiceOver à l’iPhone qui sert de synthèse vocale pour les personnes aveugles.
Il existe des centaines de façons de se rendre accessible, certaines plus faciles et moins coûteuses que d’autres mais cela apporte une vraie valeur ajoutée. C’est bien entendu extrêmement difficile et très long de satisfaire tout le monde mais c’est aussi pénalisant de négliger un trop grand nombre de personnes, pour vous comme pour elles.   

Un outil stratégique encore peu exploité

L’UX design est une discipline à part entière qui requiert une réflexion approfondie et un sens de l’empathie très développé. Le métier d’UX designer est né grâce à internet mais les entreprises ne l’exploitent encore que depuis très peu. Selon l’Enterprise UX report 2017, 53% des entreprises possédant un UX designer dans leur équipe l’ont depuis moins de 3 ans. Toutes les entreprises n’ont pas le même niveau de maturité, il est encore temps de tirer votre épingle du jeu ! L’UX fait dorénavant partie intégrante de la stratégie des grandes entreprises grâce à l’influence qu’il porte sur l’utilisateur et la relation entre celui-ci et la marque. Il permet de se placer plus haut de l’estime du consommateur et ainsi avoir une longueur d’avance sur la concurrence. Apple ne connaitrait pas un tel succès sans ce style irréprochable.

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Outils CRM, ce n’est pas que pour les grandes entreprises !

La gestion de la relation client (CRM) pourrait bien être l'ingrédient secret pour transformer votre PME en une entreprise robuste, dynamique et pérenne. Vous pensiez que le CRM n'était que pour les grandes entreprises et leurs nombreuses forces de vente ? Détrompez-vous : il est tout aussi utile pour les petites et moyennes entreprises !

business-idea (1)Outils CRM, efficacité prouvée

Avec un CRM, on vend plus !  Les activités de vente et de marketing représentent en moyenne 15 à 35 % des dépenses totales de l'entreprise. Dans les cas étudiés, l'utilisation d'une technologie d'information marketing et ventes avancée a permis d'augmenter les ventes de 10 à plus de 30 %. Le retour sur investissement a souvent dépassé les 100 %. Harvard Business Review

C'est donc un fait avéré : adopter une plateforme CRM fournit des résultats tangibles et augmente directement les bénéfices.

Travailler sans CRM : plus d'administratif, moins de ventes

Imaginez que vous disposiez en un clic d’une vue d’ensemble pour chacun de vos clients : historique de toutes les interactions, état des commandes, factures en cours, historique des transactions… Bref, tout ce dont vous avez besoin pour proposer le bon argumentaire, au bon moment à une cible qualifiée. Grâce au CRM, ces avantages ne sont plus réservés aux grandes entreprises, votre PME peut aussi en bénéficier !

Un bon outil CRM ne se contente pas uniquement de stocker vos informations à réutiliser. Il permet aussi de canaliser vos efforts ! Un CRM vous aide à identifier et qualifier vos prospects et vous indique les bons moments pour contacter vos clients. Ainsi, vous n’oublierez plus jamais un appel ou de suivre la progression d’une quelconque opportunité !

Bien entendu, tous vos prospects ne deviendront pas forcément des clients. Mais un bon outil CRM vous renseigne sur chaque résultat et vous aide à améliorer votre stratégie de vente. Pourquoi ? Parce qu'un outil CRM efficace compare et analyse les données stockées, vous permettant ainsi de vous améliorer en continu.

business-presentation (2)Faites passer votre service client à l'ère des réseaux sociaux

Un bon outil CRM a aussi l’avantage de pouvoir être connecté au Cloud. Vous me direz, et alors ?

Et bien, un outil CRM peut aussi être connecté à d’autres services basés sur le cloud. Par exemple, vous pouvez décider de bénéficier d’une vue d’ensemble des activités de vos clients et prospects sur Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.

Vous pourrez même répondre directement sur ces plateformes, mais également utiliser ces informations pour prédire des tendances et modèles futurs. Ainsi, vous anticipez les questions de vos clients, trouvez des solutions et prévenez les réclamations.

Lorsque des problèmes surviennent, un outil CRM moderne vous permet d'assurer votre service client directement via les réseaux sociaux, ce qui rend l'expérience plus agréable pour tous les interlocuteurs.

Enfin, n’oubliez pas : “La manière dont vous collectez, gérez et utilisez les informations détermine votre réussite“ Bill Gates

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E-commerce et M-commerce,sont-ils toujours en croissance ?

Cette semaine, INWIN s'est intéressé à l'évolution du e-commerce et m-commerce. On se demandait si le secteur était  aussi porteur qu'il l'était l'an passé...

business-presentationLe E-commerce et les rapports annuels de la FEVAD 

Vous souhaitez connaitre l'état complet de la situation du E-commerce en France et dans le monde ?

Chaque année, la fédération du e-commerce et de la vente à distance publie des chiffres émanant des baromètres de la Fevad et de divers autres organismes comme  Crédoc ou encore Médiamétrie.

Dans ces rapports annuels, on y trouve des données relatives au marché du e-commerce, aux consommateurs, à l’emploi dans le secteur, et bien d'autres. Bref autant de données utiles pour vous, professionnels, qui devez évoluer dans un monde devenu étonnement concurrentiel.

Le 14 juin 2016, la FEVAD a donc publié son édition 2016 des chiffres clés : un document synthèse de 8 pages dressant l’état complet de la situation du e-commerce en France et dans le monde. Réseau INWIN a sélectionné pour vous un  extrait des chiffres marquants provenant du rapport annuel 2016 de la FEVAD.

E-commerce, aux particuliers en 2015

64,9 milliards d'euros : Le chiffre d’affaires a progressé de 14 % par rapport à 2014 à 64,9 milliards d'euros. Cette progression s'inscrit dans un contexte de consommation toujours ralentie. En 10 ans les ventes sur Internet ont progressé de 675 %.

78€ : Le montant moyen d'une transaction en 2015 s'élève à 78€ (-4,5% vs 2014). Au total sur un an, les Français cumulent 22,9 transactions en ligne en moyenne pour 1780€ par acheteur.

+ 850.000 : Le nombre de français qui ont acheté en ligne l'an dernier augmente de plus de 850 000 acheteurs en plus sur un an. L'an dernier, 35,5 millions de Français ont acheté sur internet, soit 78,3% des internautes Sur l'année, 6,6 millions d'internautes ont acheté à partir d'un mobile.

7% : Le e-commerce continue de gagner des parts de marché. Il représente plus de 7 % du commerce de détail en 2015. Les secteurs les plus impactés par le e-commerce sont respectivement : le tourisme (43% de PDM), les produits culturels (39%), les textiles de maison (25%), les jeux et jouets (22%), l'équipement de la maison high-tech (21%), l'équipement de la maison électroménager (17%), l'habillement (15%), les meubles (12%), les chaussures (11%), les articles de sport (10%), l'hygiène-beauté (8%), les montres et bijoux (7%), le drive produits grande consommation (4%).

market-researchLe M-commerce, en pleine ascension

Le M-commerce connaît toujours une ascension particulière. En mars 2016, pour la première fois en France, les spécialistes du programmatique mobile de la Mobile Marketing Association France ont collecté, puis synthétisé les données relatives à leur marché (mobile) en pleine explosion. Objectif ? Faire état de la "santé" du M-commerce en France.

Mais, qu'est-ce que la Mobile Marketing Association ? Créée en décembre 2002, la Mobile Marketing Association France a pour mission première d’accélérer la transformation et l’innovation du Marketing grâce au Mobile. La Mobile Marketing Association France (loi 1901), est la seule association dédiée au marketing, à la publicité, au CRM et au Commerce sur mobile et tablette en France. Elle regroupe les acteurs majeurs de ce média : agences conseils, annonceurs, régies, prestataires, instituts de mesure et opérateurs mobiles.

Le M-commerce et les nouvelles perspectives professionnelles

Vincent Tessier, Responsable du Groupe de Travail dédié au programmatique, au sein de la Commission publicité mobile de la Mobile Marketing Association France, a fait une déclaration intéressante pour le secteur du marketing et de la publicité. Il a précisé en mars 2016 : « En l’espace de quelques années seulement, le programmatique mobile a connu une croissance telle, qu’il représente désormais un vrai canal de communication pour les annonceurs et leurs agences. Tous les bénéfices du programmatique comme la puissance, l’utilisation de données et les environnements de diffusion premium sont désormais une réalité sur le mobile. Le mobile va même plus loin que le desktop avec la possibilité d’exploiter le fait que les consommateurs ont toujours leur mobile avec eux et que c’est un device éminemment personnel. Deux aspects totalement nouveaux qui ouvrent la voie à de nouvelles stratégies d’achats publicitaires exploitant les possibilités offertes par la géolocalisation et centrées sur l’engagement des utilisateurs.»

Parallèlement,  INWIN a retenu le chiffre le plus marquant donné par la MMA France en mars 2016.

 +40%. Les ventes sur terminaux mobiles continuent de progresser ! Elles atteignent 6,4 milliards d’€ en 2015. Soit +40% par rapport à 2014.

Que pouvons-nous retenir de ces informations ? Le E-commerce et le M-commerce sont des créneaux encore très porteur en 2016. Plus particulièrement, le M-commerce enregistre une croissance marquée, ouvrant par la même occasion de nouvelles possibilités pour les professionnels. Alors affaire à suivre...!

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9 conseils pour optimiser le référencement de son site e-commerce

Un référencement naturel solide est essentiel à la performance d’une boutique de vente en ligne. Penser référencement naturel, en 2016, demande de toujours garder à l’esprit l’importance qu’on accorde à l’utilisateur et à l’expérience qu’on souhaite lui apporter. Voici quelques conseils pratiques pour optimiser le référencement de votre site e-commerce.

1. Identifier les mots clés tapés par les internautes

Pour réussir le référencement de votre site e-commerce et quel que soit votre secteur d’activités, vous devez réfléchir aux mots-clés les plus tapés par les internautes. Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur le générateur de mots-clés (accessible via Adwords, Outil –> Outil de planification des mots-clés) ou utiliser les outils à votre disposition sur le marché, comme SEMRush ou Yooda Insight.

Vous découvrirez ainsi de nombreux mots-clés sur lesquels vous positionner pour drainer vers votre site une clientèle directement intéressée par votre gamme de produits.

Tout l’art d’un référencement naturel de site marchand commence donc par l’identification d’un portefeuille d’expressions à travailler en longue traîne. En multipliant votre présence sur des expressions longues, composées de plusieurs mots-clés, vous touchez des utilisateurs ultra-ciblés. Chaque expression rapporte donc peu de visiteurs, mais ils sont plus facilement convertis en clients.

2. Organiser votre site en univers sémantiques

Vous allez devoir organiser et structurer votre boutique en ligne en rayons et univers thématiques. Le référencement naturel est ici, une fois de plus, indissociablement lié à l’expérience utilisateurs. Les mots-clés les plus tapés vous aident à discerner vos catégories principales et secondaires. Vous pouvez par exemple associer des catégories par cibles, marques ou types d’articles, comme le font de nombreux sites e-commerce. Chaque cas est unique, évidemment, mais il est important de structurer son contenu en gammes intuitives, répondant aux différentes stratégies de recherche de vos clients.

3. Mettez en avant les produits phares ou de saison

Lorsque vous créez votre arborescence, vous pouvez mettre en valeur vos produits et marque phares dans votre menu. Vous pouvez aussi mettre en avant les produits de saison : par exemple, un site de prêt-à-porter peut accorder plus d’importance aux maillots de bain, aux tee-shirts et robes légères l’été, aux manteaux, doudounes et bonnets l’hiver. Pour connaître la saisonnalité d’un mot-clé, rendez-vous sur https://www.google.fr/trends/.

 4. Proposez une description de produit suffisamment longue et unique

 Quels sont les trois principaux critères de pertinence d’un site web ? Le contenu, la popularité et Rankbrain (un système d’intelligence artificielle déployé fin 2015). Vous devez aussi vous attacher à la qualité de votre contenu, et plus particulièrement celle des fiches descriptives de vos produits. Prenez le temps de personnaliser les textes descriptifs, même si les produits proposés sont très similaires.

Parfois, les descriptions sont imposées par le fabricant ou le distributeur officiel. Vous pouvez alors ajouter du contenu pour réduire la part de contenu dupliqué. Pourquoi ne pas ajouter un texte qui témoigne de votre avis personnel sur l’article, où vous décrivez vos avantages et les points forts de l’article ?

5. Appuyez-vous sur le contenu de la communauté

Pour enrichir vos fiches descriptives, appuyez-vous aussi sur vos clients. Les avis et commentaires sont les bienvenus et viennent apporter du contenu unique à moindre frais, tout en jouant un rôle de rassurance pour les futurs acheteurs.

6. Créez un contenu de marque associé à votre boutique en ligne

Vous pouvez aussi travailler des expressions complémentaires en créant un blog associé à votre boutique en ligne, qui va venir enrichir et compléter l’expérience des utilisateurs.Vous lancez un site de prêt à porter ? Créez un blog sur la mode, qui propose des idées de looks, des conseils pour bien choisir ses vêtements en fonction de sa silhouette, en renvoyant directement vers les articles associés.

Le contenu participatif peut vous aider à animer ce blog : des clients investis, contre des promotions, invitations à des ventes privées exclusives, ou tout autre élément favorisant une relation privilégiée à la marque, peuvent chroniquer bénévolement.

7. Misez sur une vitesse d’affichage élevée du contenu

Le temps de chargement d’une page est un critère de pertinence en référencement naturel. Un site trop lent dégrade l’expérience de navigation, et Google souhaite apporter les meilleurs résultats à ses utilisateurs. Par ailleurs, en un temps donné, un robot d’indexation visitera deux fois moins de pages si elles mettent une seconde à charger au lieu de 500ms. Vous devez donc vous assurer que votre site se charge le plus rapidement possible.

8. Créez un texte différent pour les places de marché...ou pas

Vous proposez aussi vos produits sur des places de marché ? Si vous en avez la possibilité, écrivez une présentation différente pour les places de marché. Toutefois, face à des poids lourds comme Amazon, Cdiscount ou PriceMinister, soyez sûr qu’en cas de contenu dupliqué Google privilégiera des géants dont les sites comptent des millions de pages, une forte popularité et un solide indice de confiance. Vous pouvez très bien proposer le même texte à toutes les places de marché, la duplication de contenu ne sera plus votre problème, mais le leur.

9. Pensez expérience utilisateur et parcours de conversion

Tous les conseils donnés s’inscrivent aussi dans une logique de performance et d’expérience utilisateurs. Un site trop lent : vos internautes désertent au profit d’un concurrent. Une étude de 2007 réalisée sur le site d’Amazon a démontré qu’un dixième de seconde de temps de chargement entraînait une baisse de CA d’1%. Des menus brouillons : vous perdrez l’utilisateur autant que le robot d’indexation de Google. Des descriptifs trop pauvres : vous risquez de perdre en taux de mise au panier

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Une semaine au coeur de la capitale de l’innovation : La Silicon Valley

La semaine dernière, Romain BUCHE, dirigeant du réseau INWIN ®, s'est rendu à San Francisco pour explorer les grandes success stories de la Silicon Valley. Entre balade au campus de Google et visite du fab lab Techshop : retour sur son incroyable immersion au cœur des grosses industries de pointe.

Romain BUCHE, lui-même à la tête d'une entreprise tournée vers l'innovation et le digital, ne pouvait choisir meilleure destination que la baie de San Francisco pour connaître les secrets de la réussite. Avec plus de 20,000 entreprises de hautes technologies, la Silicon Valley est le seul endroit au monde qui réunit autant d'acteurs dédiés à l'innovation.

Pour ce séjour, Romain a choisi de visiter des dizaines d'entreprises parmi lesquelles Techshop, le fameux fab lab qui met des machines et des logiciels à disposition des personnes qui souhaitent réaliser le prototype de leurs propres inventions. Le moyen pour Romain de « comprendre le fonctionnement d'un Open Studio auto-géré par sa communauté et d'approfondir le Makers Mouvement ». Il retient aussi la visite d'Adictiz qui propose aux plus grandes marques de créer eux-même leur propre jeux concours sur le web et sur mobile, ou encore Instaply qui a développé une plateforme dédiée à la relation-clients par message texte. Des outils et des business models nouveaux qui permettent de « trouver de l'inspiration et beaucoup de bonnes idées ».

On trouve de l'inspiration et beaucoup de bonnes idées 

Il s'est également intéressé à des entrepreneurs français qui ont choisi de développer leur société à San Francisco, comme Ruben DONZÉ, originaire des Alpes, qui a créé la Fromagerie SF en 2012 et remporte depuis un franc succès. Ce dernier a fait part de son expérience et de l'intérêt qu'il porte au digital pour développer son concept artisanal, il est notamment très présent sur les réseaux sociaux où il propose régulièrement des jeux, des devinettes ou encore des citations. Des publications très appréciées par les internautes, qui ont contribué à la réussite de la fromagerie.

Le séjour s'est poursuivi par un passage inévitable au campus de Google, dans la commune de Mountain View, où Romain BUCHE y a découvert « un univers absolument fascinant, qui dégage une énergie incroyable ». Et bien sûr pour finir, une escale sur la pointe nord de San Francisco pour une vue imprenable sur le fameux pont du Golden Gate Bridge.

C'est une ouverture d'esprit qu'on ne peut acquérir nulle part ailleurs

Au retour de cette semaine riche en rencontres et en visites, Romain évoque « une ouverture d'esprit qu'on ne peut acquérir nulle par ailleurs, que se soit en termes d'innovation ou d'entrepreneuriat ». Il conseille ainsi à tous les entrepreneurs français en quête d'idées et d'innovation à se rendre dans « l'écosystème le plus pertinent et passionnant du monde ».

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Le marché de l’e-publicité en France

Le marché de l'e-publicité en France regroupe toutes les techniques de publicité en ligne. Elle comprend par exemple le Display, qui consiste à insérer des messages publicitaires dans des sites supports, ou le Search, utilisé pour apparaître en tête des moteurs de recherche. La publicité digitale c'est aussi l'affiliation, l'Emailing, le Remarketing, la vidéo et autant de supports dont on entend de plus en plus parler. Mais quelles sont les tendances du marché de l'e-publicité en France ? 

Le digital : deuxième média en France 

Le 29 janvier dernier, l'Observatoire de l'e-pub du SRI (Syndicat des Régies Internet) en collaboration avec le PwC, réseau d'entreprises américain spécialisé dans des missions d'audit, d'expertise comptable et de conseil, publiaient les résultats de l'étude portée sur le marché de l'e-publicité en France. Le rapport présente des résultats plutôt encourageants : les dépenses en e-publicité ont progressé de 4% en 2014, ce qui représente un chiffre d'affaires qui avoisine les 3 milliards d'euros. Ces dépenses équivalent à 25% des investissements média et dépassent pour la première fois les dépenses effectuées pour la presse (24%), ce qui place le digital juste après la TV (27%). Parmi ces investissements, deux outils se démarquent : le Search qui représente 59% du marché de l'e-publicité avec 1745 millions d'euros dépensés en France et le Display qui figure à la deuxième place avec 27% et 813 millions d'euros déboursés. On note également la forte progression du format Vidéo (+65%), du Programmatique (+66%) et des investissements Mobile (+80%). A l'inverse, l'Affiliation et l'Emailing connaissent une faible décroissance avec des taux s'affichant respectivement à -5 et -3%.

Le retard de la France

Cette étude dévoile toutefois le retard des français par rapport à d'autres pays comme le Royaume-Uni qui dédie 35% de ses investissements au digital, l'Allemagne (30%) ou même l'Italie (26%). Ce décalage s'explique selon Arthur MILLET, président du SRI, par la frilosité des annonceurs français : "Les annonceurs testent les innovations sans toutefois trop s'engager en termes de moyens". Par ailleurs, le cabinet de conseil Roland Berger, en collaboration avec l'association Cap Digital, qui regroupe les professionnels français du numérique, ont réalisé l'année dernière une étude auprès de 500 entreprises françaises de plus de 50 salariés, tous secteurs confondus. Celle-ci a révélé les principaux freins des français à la transformation digitale : sur 500 entreprises sondées, 62% d'entre elles affirment que le coût est la principale barrière, 52% déclarent vouloir "résister au changement" et enfin 40% estiment qu'ils n'ont pas assez de compétences et de formations. Pourtant, cette étude n'a pas manqué de prouver que les entreprises les plus matures dans leur mutation digitale, ont une croissance six fois plus élevée que les entreprises les plus en retard.

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INWIN ® : lancement du réseau national d’agences d’experts en solutions digitales !

Le groupe INWEST, qui investit depuis dix ans dans des sociétés liées au numérique et à l’innovation, lance le réseau d’agences d’experts en digital : INWIN ®. À sa tête, Romain BUCHE, qui multiplie depuis des années les expériences en tant que responsable marketing et communication et le co- fondateur Mickaël ESNAULT, dirigeant du groupe INWEST et acteur reconnu dans le développement du digital en France et en Californie.

Toutes les solutions digitales proposées par une seule enseigne !

Le concept INWIN ® repose sur la volonté de développer la performance des entreprises par l’utilisation de solutions digitales. Grâce à une offre complète, les entreprises se voient accompagnées dans l’intégralité de leur stratégie pour répondre à des objectifs de productivité, de fidélisation clients ou encore de visibilité sur le web. Une équipe d’experts en digital se tient à la disposition de ces entreprises pour les conseiller et mettre en application nos solutions : • Création de site web : audit, site Internet vitrine ou e-commerce, développement d’applications mobiles et Responsive Web Design • Référencement : SEO, SEA, rédaction de contenu, suivi de positionnement, campagnes e-publicité (display, affiliation, remarketing, places de marché), création de vidéos • Gestion de la relation clients : plateforme emailing et bases de données, click to action, avis, community mangement et e-réputation • Productivité : veille stratégique, plateformes ERP et CRM, conseils pour la communication interne et externe des entreprises • Conseil : Learning expedition en Silicon Valley, formations aux métiers du digital.

Un concept franchisé.

Ce concept innovant est mutualisé et profite pour cela à des franchisés qui, dans le cadre du contrat, n’ont pas les contraintes d’approvisionnement, de recherche et de développement. Grâce à une formation initiale et continue, ils sont par ailleurs assurés de proposer des solutions en adéquation avec les attentes du marché et de leurs clients.
INWEST : Depuis 10 ans, INWEST créé des sociétés dans le digital et l’innovation : Hegyd (développement sur mesure), 1789.fr (notoriété et visibilité), Net Concept (création de sites Internet), Sindup (veille stratégique et e-réputation), Silicon-Valley.fr (learning expedition à San Francisco), Viaduc (noms de domaine et sites Internet). 

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